Guitare rythmique - le balancier permanent
Si vous avez lu mon article sur le "Sens du rythme", vous savez que tout un chacun peut développer son feeling rythmique indépendamment de son instrument. Or, si le rythme est un langage universel, son application sur un instrument dépend de la syntaxe que celui-ci impose.
En guitare, cela se résume à attaquer les cordes à la main droite (pour les droitiers) vers le bas ou vers le haut en suivant quelques règles.
Nous allons voir ici la règle la plus importante : le balancier permanent.
L'intérêt du balancier
Comme son nom l'indique il s'agit d'un mouvement de balancier de la main droite (de haut en bas et de bas en haut), régulier et constant. Il conditionne le sens de l'attaque des cordes (vers le haut ou vers le bas à tel ou tel instant). En d'autres termes, ce sens de l'attaque main droite est indépendant de la volonté du guitariste !
Quoiqu'il en soit, ce balancier est la garantie de repères fiables dans le temps. Il permet d'anticiper les erreurs et assure:
- De reboucler à l'identique une même séquence rythmique,
- De ne pas avoir à se poser de questions sur le sens de l'attaque main droite à chaque nouveau rythme.
Problématique de la construction rythmique
La construction rythmique en guitare ne repose pas seulement sur la notion de balancier. Il faut également décider sur quel mouvement de ce balancier on décide d'attaquer ou d'ignorer les cordes. Cette approche nous conduit droit à une contradiction:
Toute la difficulté est là ! Comment en effet laisser tourner sans réfléchir ni contrôler votre balancier permanent tout en décidant consciemment du moment pour lequel vous attaquez les cordes ? Comment être à la fois dans un état de laisser aller et de contrôle ?
C'est là que les débutants s’emmêlent les pinceaux : en phase de développement on a tendance à vouloir tout contrôler, alors surviennent les erreurs et se développent les mauvaises habitudes !
Il en résulte: l'arrêt, le ralentissement ou l'accélération du balancier, l'inversion du sens de l'attaque, le tout amplifié par des contraintes externes comme le changement d'accords main gauche, les nouvelles rythmiques, le placement du chant, les autres instruments etc...
L'inversion du sens de l'attaque est peut être l'erreur la plus perverse: cela ne s'entend pas (aussi fine qu'elle soit vous ne pouvez pas compter sur votre oreille pour corriger cette erreur) mais se ressent guitare en main (vous manquerez cruellement de repères rythmiques).
Bref, il va falloir vous arranger pour automatiser votre balancier permanent afin de pouvoir vous concentrer sur le reste !
- Là où le balancier doit être automatique et nécessite un certain lâcher-prise,
- Le moment d'attaquer les cordes doit en revanche être parfaitement contrôlé.
Toute la difficulté est là ! Comment en effet laisser tourner sans réfléchir ni contrôler votre balancier permanent tout en décidant consciemment du moment pour lequel vous attaquez les cordes ? Comment être à la fois dans un état de laisser aller et de contrôle ?
C'est là que les débutants s’emmêlent les pinceaux : en phase de développement on a tendance à vouloir tout contrôler, alors surviennent les erreurs et se développent les mauvaises habitudes !
Il en résulte: l'arrêt, le ralentissement ou l'accélération du balancier, l'inversion du sens de l'attaque, le tout amplifié par des contraintes externes comme le changement d'accords main gauche, les nouvelles rythmiques, le placement du chant, les autres instruments etc...
L'inversion du sens de l'attaque est peut être l'erreur la plus perverse: cela ne s'entend pas (aussi fine qu'elle soit vous ne pouvez pas compter sur votre oreille pour corriger cette erreur) mais se ressent guitare en main (vous manquerez cruellement de repères rythmiques).
Bref, il va falloir vous arranger pour automatiser votre balancier permanent afin de pouvoir vous concentrer sur le reste !
Comment automatiser le balancier permanent ?
Il s'agit de s'habituer à un nouvel état, comme vous l'avez sûrement déjà fait dans diverses situations:
Ce qui entraîne ce lâcher-prise c'est la capacité du cerveau à s'habituer à un état qui dure dans le temps: un état permanent. Il faut donc travailler sur la permanence de ce mouvement. Cela peut se faire par des exercices de répétition pour le rendre imperturbable, automatique, involontaire !
L'utilisation d'exercices ciblés ou encore l'observation d'autres guitaristes (comme cela a été mon cas à mes débuts) peuvent apporter ce déclic.
Voilà, c'est tout pour cette fois. A bientôt !
- Comme un animal sauvage se fait à votre présence,
- Comme on s'habitue à sa nouvelle coupe de cheveux,
- Comme quand on n'entend plus le bruit du robinet qui goutte,
- Comme on parvient à oublier la montre à son poignet ou les boucles à ses oreilles (ou encore le linge dans la machine)...
Ce qui entraîne ce lâcher-prise c'est la capacité du cerveau à s'habituer à un état qui dure dans le temps: un état permanent. Il faut donc travailler sur la permanence de ce mouvement. Cela peut se faire par des exercices de répétition pour le rendre imperturbable, automatique, involontaire !
L'utilisation d'exercices ciblés ou encore l'observation d'autres guitaristes (comme cela a été mon cas à mes débuts) peuvent apporter ce déclic.
Voilà, c'est tout pour cette fois. A bientôt !
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Xavier Ravel - Cours de guitare par un artiste indépendant - Castries & alentours